Projet culturel

4 grandes actions

vont être portées par l’Association pour le rayonnement de Saint Colomban en Seine-et-Marne au sein du centre culturel et au-delà.

 

1- Mémoire historique de saint Colomban et son héritage ;

2- Faire du lieu une étape et une porte d’entrée en Seine-et-Marne de la Via Colombani, en liaison avec les 4 centres culturels existants en France, en Irlande et en Italie ;

3- Offrir à la population du Val d’Europe et aux visiteurs une programmation culturelle riche, variée et ouverte à tous ;

4- Être un lieu relai de l’offre touristique, culturelle et du terroir.

 

1- Mémoire historique de saint Colomban et son héritage

 

La dimension européenne du personnage de Colomban n’est plus à démontrer. En 1950, l’un des fondateurs de l’Europe, Robert Schuman a baptisé saint Colomban « Père de l’Europe » lors d’un discours célèbre prononcé à Luxeuil-les-Bains devant une assemblée de diplomates.

 

Présence et rayonnement du moine irlandais Colomban et de ses disciples en Brie au VIIe siècle

 

Saint_Colomban_icone

Un héritage religieux

La tradition monastique se développe en Gaule à partir du IVe siècle. Les fondations de Ligugé, Tours/Marmoutier, Lérins (vers 400), Arles et Agaune (VIe siècle) en écrivent l’histoire.

L’impulsion décisive est cependant donnée au VIIe siècle. On fonde 320 monastères dont 230 se concentrent au nord de la Loire.

En Brie, on construit plusieurs monastères d’hommes et de femmes : Éboriac/Faremoutiers vers 615, Rebais entre 634 et 637, Jouarre vers 635, Reuil-en-Brie (après 642), Lagny vers 648, Chelles entre 657 et 660 et, avant 672, Sainte-Croix, devenu Saint-Faron, à Meaux et Saint-Fiacre.

La carte de toutes ses fondations monastiques en Brie est significative car elle témoigne de l’itinéraire emprunté par des moines venus d’Irlande sous la conduite de Colomban et de l’empreinte qu’ils laissèrent auprès des grandes familles mérovingiennes et des populations. Parmi tous ces pèlerins venus d’Irlande et d’Ecosse au VIIe siècle, on peut distinguer aussi Fiacre, accueilli par saint Faron devenu évêque de Meaux, et Fursy, fondateur de l’abbaye de Lagny-sur-Marne.

La Vie de Colomban et de ses disciples, la Vita Columbani écrite par Jonas de Suse, moine de Bobbio, entre 640 et 643, raconte à la manière d’un reportage, la pérégrination du saint arrivé en Gaule vers 590. Il a quitté le monastère de Bangor en Irlande, avec douze compagnons, dans le but de fonder un nouveau monastère sur le continent. Ils vont traverser la Gaule des côtes bretonnes jusqu’aux confins des Vosges, en passant par la vallée de la Marne.

Colomban traverse la vallée de la Marne où il est reçu dans les grandes familles terriennes dont il bénit les enfants : les fils d’Authaire – Adon, Radon et Dadon (aujourd’hui plus connu sous le nom de saint Ouen) – et les enfants de Chagnoald – Faron et Fare. Ce sont les futurs acteurs de la vie monastique en terre de Brie. Poincy, Eboriac (Faremoutiers), Ussy-sur-Marne sont quelques-unes des étapes majeures de Colomban et de l’un de ses fidèles disciples, saint Walbert.

Doté d’une personnalité hors du commun, Colomban est bientôt appelé à la cour du roi d’Austrasie et de Bourgogne, Childebert II qui lui accorde le droit de fonder, dans les Vosges, trois monastères : Annegray, Luxeuil et Fontaine. Il écrit une règle monastique inspirée des monastères celtes d’Irlande au cours des 20 années qu’il passe à Luxeuil. Le règle bénédictine n’est pas encore en usage en Gaule.

Chassé de Luxeuil à la suite de désaccords avec la Cour, Colomban est condamné à rentrer en Irlande. Sur l’itinéraire d’un exil qui se terminera en réalité en Italie, à Bobbio, le moine irlandais est reçu à la cour de Neustrie où il rencontre le roi Clothaire.

crypte de l'abbaye de Jouarre

Un héritage historique du haut Moyen Âge

L’essor extraordinaire de cette vie monastique est favorisé par la politique religieuse des rois mérovingiens. Les privilèges accordés aux monastères engendrent un nouvel équilibre des pouvoirs. Grâce aux revenus de leur patrimoine foncier, les monastères sont des centres économiques et des noyaux de peuplement puissants. Situés, pour l’essentiel, en zone rurale et à proximité des grandes voies terrestres ou navigables, ils favorisent les échanges commerciaux.

Dans la société mérovingienne, les abbayes sont aussi des centres de conversions et de charité. Ce sont aussi de brillants lieux d’éducation. Les monastères féminins prennent une part essentielle à l’œuvre de paix. Répondant à la volonté de saint Colomban et de ses disciples, les abbayes briardes accueillent des enfants, dès leur plus jeune âge, pour y recevoir l’éducation nécessaire.

Les plus grandes abbesses – Fare, Telchilde et Bertille – mettent tout en œuvre pour ouvrir des écoles de filles. Eboriac (Faremoutiers), Jouarre puis Chelles, grâce à l’action de la reine Bathilde, figurent bientôt parmi les lieux d’instruction les plus en vue, y compris outre-manche. Le célèbre moine de Jarrow, Bède le Vénérable, s’en fait l’écho dans son Histoire ecclésiastique du peuple anglais. Les jeunes filles viennent d’Angleterre pour être instruites en vue d’épouser de futurs rois chrétiens. Certaines d’entre elles restent en Gaule et prennent l’habit.

Les échanges et les fréquentations entre l’Angleterre et le continent se multiplient bien au-delà de l’installation définitive de Colomban en Italie, à Bobbio, où il meurt le 23 novembre, probablement en 615.

Une histoire toujours vivante et un patrimoine pour demain

 

Des communautés religieuses toujours présentes :

Fortes de 1400 ans d’histoire, les abbayes de Faremoutiers et de Jouarre, fondées dans le sillage de saint Colomban,  sont toujours actives. Des communautés de bénédictines y témoignent, chaque jour, de l’enracinement de la Règle de saint Benoît dans le berceau du monachisme colombanien. Lieux de vie, mais aussi lieux d’histoire, ces deux abbayes ont conservé, l’une et l’autre, des traces archéologiques de leur très longue histoire. A Jouarre, en particulier, on peut découvrir les fameuses cryptes dites mérovingiennes, lieu de sépultures des fondateurs du VIIe siècle.  

Une création artistique au service de l’histoire :

Dans plusieurs églises de notre région, à Ussy-sur-Marne, à Meaux, à Lagny-sur-Marne et à Quincy-Voisins, par exemple, des vitraux réalisés au XIXe et au XXe siècle font mémoire de la venue de Colomban et de plusieurs de ses disciples et de l’essor de la vie monastique pleinement actrice de l’histoire du Haut Moyen Age. 

2 – Faire du lieu une étape et une porte d’entrée en Seine-et-Marne de la Via Colombani, en liaison avec les 4 centres culturels existants (Italie, Italie et Italie)   

 Les Chemins Européens Saint Colomban sont gérés par plusieurs associations : irlandaise, française et italienne. Ces Chemins sont composés de deux itinéraires historiques relatés par Jonas de Bobbio dans la Vita Columbani. Ils permettent aux marcheurs et aux pèlerins de partir à la rencontre du patrimoine matériel et immatériel colombanien à travers l’Europe. Les Chemins seront balisés avec l’utilisation de points GPS pour identifier les sites d’accueil et les sites culturels et spirituels. Placé sur le second itinéraire, le centre Saint-Colomban du Val d’Europe sera l’un de ces sites. 

8000 km de chemins, sentiers et routes traversent 20 régions de 9 pays différents.

carte via colombani

La Via Columbani possède sa propre application mobile et son site internet dédié. Ils permettent de consulter les fiches pratiques des différents itinéraires et d’être informé sur les services et les patrimoines. Elle fonctionne en mode connecté ou déconnecté et le GPS pour naviguer sur les chemins.

Les villes fondatrices de l’association des Chemins européens de Saint Colomban en 2014 :

Bangor, Irlande du Nord, lieu de formation du moine Colomban.

Luxeuil-les-Bains, Haute Saône France, Colomban y réside près de 20 années.

Bobbio, province de Plaisance Italie, sa dernière fondation monastique où il commence sa vie céleste le 21 novembre 615.

 

Les associations européennes colombaniennes partenaires et gestionnaires des Chemins de Saint Colomban en 2016 :

  • Friends of Columbanus Bangor

http://friendsofcolumbanusbangor.co.uk   

  • Les Amis Bretons de Colomban à Saint-Coulomb (Ille-et-Vilaine)

http://www.lesamisbretonsdecolomban.fr  

  • Les Amis de Saint Colomban, Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône)

www.amisaintcolomban.org   

  • Di Amici di san Colombano, Bobbio (PC)

http://www.amicidisancolombano.it

Des liens déjà établis avec les associations existantes et l’Association pour le rayonnement de Saint Colomban en Seine-et-Marne.

  3 – Offrir à la population du Val d’Europe et aux visiteurs une programmation culturelle riche, variée et ouverte à tous

Grâce à ses équipements, le centre Saint-Colomban accueillera une programmation culturelle à destination des publics scolaires, locaux et touristiques (conférences, concerts, spectacles…).

Cibles prioritaires : collégiens et lycéens de l’Institution Saint-Colomban, les étudiants de l’enseignement public et catholique de Seine-et-Marne, les habitants du val d’Europe et plus largement de Seine-et-Marne et enfin les touristes.

Les événements et conférences ne seront pas uniquement dédiés à saint Colomban.

Exemples d’évènements qui pourront être organisés ou accueillis 

Les orchestres Saint Colomban (Luxeuil et Bangor), se produisent partout en Europe. 

Accueil des chorales locales et concerts des écoles de musique du secteur ou  des associations du secteur pour leurs évènements 

Conférences de tout ordre (histoire, géographie, science…)

 
Favoriser la création contemporaine

Une fois construits, l’espace de médiation et la galerie rejoignant l’auditorium de l’espace culturel du Centre Saint-Colomban seront dotés d’un grand décor mural réalisé par un artiste du Street Art. La technique employée induira un relevé en trois dimensions des espaces construits de manière à ce que l’artiste puisse réaliser des cartons préparatoires. Sur ce grand décor seront figurés les moments clé de la vie de Colomban ainsi que les principales étapes de son voyage. L’artiste sera sélectionné sur concours et devra répondre à un cahier des charges précis. Un programme iconographique détaillé, une documentation sur la peinture murale médiévale et des indications sur les coloris souhaités lui permettront de se réapproprier le sujet. Il ne s’agira pas d’un pastiche mais bien plutôt d’une création originale. L’objectif sera bien de témoigner d’une histoire ancienne avec le regard, la sensibilité artistique et les outils de notre temps.

Ce grand décor peint dialoguera avec des contenus pédagogiques sur l’histoire du Haut Moyen Age, accessibles depuis des écrans tactiles qui viendront enrichir l’offre de médiation culturelle.

Outre ce projet de grand décor, selon les financements possibles, la disponibilité de l’artiste et l’implication des équipes éducatives, il pourrait être envisagé d’organiser des ateliers d’initiation au Street Art dans le cadre de projets pédagogiques à l’intention des élèves de l’établissement.

 

 

4 –Être un lieu relai de l’offre touristique culturel, de terroir  

 

Les visiteurs du val d’Europe sont nombreux et de passage pour la journée ou pour de courts séjours :

15 millions de visiteurs pour les parcs Disney

6 millions pour la Vallée Village

20 millions au centre commercial du Val d’Europe.

Le centre Saint-Colomban souhaite contribuer à faire rester les visiteurs sur le territoire et ainsi contribuer au développement des retombées économiques.

Un espace de médiation permettra de découvrir l’histoire de Colomban et de ses compagnons mais aussi l’histoire du Haut Moyen Age en Brie.

Cet espace pourra être également le relai de la richesse patrimonial et touristique seine-et-marnaise, et valoriser les différents sites du territoire (Peintre de la Vallée du Morin, Vaux-le-Vicomte, Champs-sur-Marne…)

La création du centre culturel est portée par l’association pour le rayonnement de Saint Colomban en Seine-et-Marne.

L’association a pour objet d’assurer le rayonnement historique, européen et spirituel de Saint Colomban et de participer à la mise en valeur ou de contribuer à la sauvegarde du patrimoine lié à son histoire, principalement situé en Seine-et-Marne.

 

Président :

Bernard  Bernard

Téléphone : 06 07 16 15 21

E-mail : bfmorel@aol.com

 

Autre contact :

Jean-Baptiste de Maigret

Qualité : Responsable mécénat / partenariats

Adresse : 7 rue Notre Dame

Téléphone : 06 03 09 61 11

E-mail : jbdemaigret@catho77.fr

 

Le financement du projet

Montant encore nécessaire : 1 512 K€

déjà financé : 9 437 K€

Je souhaite faire un don

Fiche d’identité

Paroisse Saint Colomban
5 Rue de Magny, 77700 Bailly-Romainvilliers

> Site de la paroisse

> Site de la ville

Chelles est aujourd’hui la deuxième ville de Seine-et-Marne. Future gare du Grand Paris, au cœur d’une agglomération de plus de 225 000 habitants, sa population est très diverse : des familles présentes depuis des générations évoluent aux côtés de des franciliens qui quittent Paris et sa proche périphérie pour un nouvel ancrage.

> une église de 800 places,

> Des locaux pour la paroisse et des espaces ouverts à tous,

> des logements pour les prêtres et les séminaristes.

Témoignages

À l’annonce du projet d’une nouvelle école autour d’une Église catholique par Mgr Nahmias, mon épouse et moi avons été enthousiastes et avons tout de suite adhéré. Saint-Colomban sera une institution dotée de beaux locaux et d’un excellent corps académique au service d’une éducation de qualité. Les élèves grandiront, corps, intelligence et âme et acquerront des valeurs dont a tant besoin la jeunesse. C’est pourquoi, nous avons pu convaincre notre famille de financer, via sa fondation, les coûts de construction et d’équipement d’une classe de cours. Nous espérons que les élèves qui auront la chance d’y étudier, prendront eux-mêmes le relais plus tard pour le développement et le rayonnement de Saint-Colomban.

Pierre Pâris

Mécène, Fondation Pâris

L’équipe

Bernard Morel

Bernard Morel

Président de l'association pour le rayonnement de Saint-Colomban

Mgr Guillaume de Lisle

Évêque auxiliaire de Meaux

Jean-Baptiste de Maigret

Responsable mécénat et relations donateurs

Monseigneur Jean-Yves Nahmia

Mgr Jean-Yves Nahmias

Évêque de Meaux

Marguerite de Clerval-Parent

Responsable communication

Calendrier prévisionnel

Février 2020
Dépôt du permis de construire de l’octogone et de la façade de la galerie
Décembre 2020
Obtention du permis de construire de l’octogone et de la façade de la galerie
Début 2022
Permis de construire complémentaire
Début 2023
Consultation des entreprises
Automne 2023
Début des travaux